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L'Histoire du Congo en resumé

 
Kongo 
 
ORIGINES; 
 
Les origines du kongo se situent dans un certain nombre des habitants au nord de la piscine de Malebo dans le fleuve Kongo qui pratiquaient l’usage de fer (autrefois fleuve Zaïre). Ce sol fertile fourni par endroit stratégique, fer et minerai de cuivre, une source riche des poissons, et un fleuve qui était navigable pour des milliers de milles en avant. Au 15ème siècle tôt ces communautés s'étaient développées dans la richesse et la taille de fer pour former une fédération lâche portée sur un royaume, mené par un Roi ou un Mani kongo. Après la défaite d'une branche du Mbundu, le centre de la puissance avait décalé 200 kilomètres d'ouest du sud, sud du kongo du fleuve, où la capitale a été établi à Mbanza Kongo ( Sao Salvador selon la règle portugaise). 
 
ART  
 
Une large gamme des métiers a émergé du kongo et de ses états voisin t : le travail en métal, la poterie et les textiles de raphia, une grande partie ont pratiqué exclusivement par la classe régnante. L'expansion du kongo a été effectuée moins par la conquête militaire, et plus par le commerce, des alliances et des mariages. La souveraineté du Mani kongo a été exercée par un certain nombre de gouverneurs. À l'ouest et au nord étaient trois états importants, qui étaient des alliés - Loango, Ngoyo et Kakongo. 
 
EXPANSION 
 
Avec la densité de population accrue dans la région, des approvisionnements alimentaires ont commencé à être surpassés par la demande. Un certain nombre d'expéditions ont été lancées à la recherche du nouveau territoire. Celles-ci ont été dirigées par des chefs choisis par le Mani kongo. Elles ont placé outre de l'est d'ouest et du nord et du sud pour établir de nouveaux avant-postes à l'empire de kongo. À sa taille, le kongo était le plus grand état en Afrique centrale occidentale. Elle s'est étendue de l'Océan atlantique dans l'ouest au fleuve de Kwango dans l'est, entourant ce qui est aujourd'hui l'Angola nordique, la partie de kongo de DR et la région du Congo Brazzaville., ainsi que le sud Gabon mais son influence touchait une partie du Cameroun et la Gunée équatoriale. 
 
EXPENSION DE CELEBRATION DU KONGO 
Sur notre départ au kongo là étaient neuf caravanes au-dessous de neuf chefs avec leur administrateurs. Nous avons apporté avec nous le panier contenant les reliques de nos ancêtres, qui sont employés dans l'installation des chefs. Nous avons apporté les anneaux d'herbe pour le chefs' au dessus de toit. Les chemins que nous avons voyagés étaient sûrs. Les villages que nous avons construits étaient paisibles... Nous avons gardé tous ensemble. Nous faisions attention à ne pas séparer. Les chansons vantardises rassemblé par le missionnaire belge J. Van Wing, cité par Roland Oliver et Anthony Atmore dans les âges moyens africains 
 
L'ARRIVÉE DU PORTUGAIS  
 
Le premier Européen à arriver en Afrique Sub-Saharien était le navigateur portugais, Diego cao. Après être venu au sud en bas de la côte de ce qui est maintenant El mina au Ghana, il a navigué dans l'estuaire du fleuve Kongo. En sa rencontre initiale avec les personnes de Soyo, sur la côte, a expliqué immédiatement qu'il était sur le bord d'un grand empire. Une fois demandé quel était la règle de la région, il rencontra le Mani kongo dans son siège de puissance à Mbanza Kongo, quoiqu'il ait été plus de 300 kilomètres d'intérieur. 
 
LA FIERTE D’AUJOURD’HUI DANS LE TRAGIQUE PASSE 

(Le BaKongo) se rappellent que le Mani kongo (roi du kongo) a accepté d'ouvrir son royaume aux influences modernes très dès l'abord. Ils disent qu'ils eux-mêmes moins sont civilisés que les personnes blanches, mais plus civilisées que d'autres de kongo. Ils disent que le pays peut seulement être sauvé si par un fils de kongo . Ceux que les autres disent aux personnes de kongo, vous êtes trop arrogantes. Vous pensez que vous êtes les seules personnes qui peuvent sauver le pays - pourquoi?' ; Et ceci a créé un grand problème." ; Dr. Remi Bazenguissa, anthropologue aux études de DES Haut d'Ecole, Paris, France, qui effectue une étude spéciale du BaKongo aujourd'hui et de leur sens d'identité 
 
Deux ans après de Diego Cao Visite réellement la capitale. Le commerce sérieux des esclaves commence entre le BaKongo et le Portugais et les Rois commença à ses relations avec le Portugal . 
Graduellement le commerce transatlantique d'esclave a commencé à éclipser le rapport entre ces deux empires, et provoqua une diminution de sa main d'oeuvre. 
 
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PRESIDENTS 
Mobutu Sese Seko 
 
Né à Lisala, le 14 octobre 1930, il est prénommé Joseph-Désiré et est 
l'aîné 
d'une famille de quatre garçons. Son père, Albéric Gbémani, est chef 
cuisinier chez les missionnaires capucins de Molegbe, en pleine  
brousse 
équatoriale. 
Il transmettra à son fils le goût simple des mets raffinés. Sa maman,  
elle, 
s'appelait Marie-Madeleine et avait déjà eu deux enfants d'un premier  
lit 
avec un chef tribal de Kawele. Ce sera cette Mama Yemo à laquelle,  
toute sa 
vie, 
le futur maréchal-Président vouera un culte sans égal et qui repose, 
depuis, 
en la crypte de Gbadolite. il en donnera le nom, plus tard, au grand 
hôpital 
de Kinshasa. Il arrive pour la première fois à Léopoldville (Kinshasa)  
en 
mars 1934 en compagnie de ses parents; entré à l'école primaire  
Saint-Anne 
en 
1937, il est contraint de la quitter en classe de quatrième année. A  
la 
mort 
de son père, le 11 août 1938, il est pris en charge par son grand père 
paternel et son grand oncle dont il porte le nom. Il est, dés lors,  
placé 
chez les 
Scheutistes et les Capucins à Molegbe, Bwamanda, Mawuya et Libenge. Sa 
scolarité se poursuit à l'Ecole Moyenne, tenue par les Frères des  
Ecoles 
Chrétiennes 
à Mbandaka (Coquilhatville).En février 1950, il est enrôlé à la Force 
publique et envoyé à l'école centrale de Luluabourg (Kananga) pour  
suivre 
la 
formation de secrétaire-comptable dont il obtient le brevet de en  
1952. 
Troisième 
de sa promotion, il est affecté en 1953 à l'Etat-Major de la Force  
Publique 
à 
Kinshasa. Là, il collabore à la rédaction du journal de l'armée "Sango  
ya 
bisu" et, bientôt, à celle de l'Avenir colonial belge, appelé à  
devenir 
plus 
raisonnablement l'Avenir. En effet, le 5 janvier 1956, la direction de  
ce 
journal décide d'ouvrir ses colonnes aux Congolais dans les "Actualités 
Africaines" et fait parître certains articles signés d'un certain "De 
Banzy", qui n'est 
autre que le jeune Mobutu. L'utilisation du pseudonyme s'explique par  
le 
fait qu'un soldat n'avait pas le droit d'écrire dans un journal civil.  
de 
Banzy 
dérive de Banzyville, son territoire d'origine, actuellement Mobayi 
Mbongo.Libéré de ses engagements militaires à la fin de son terme le 31 
décembre 1956, 
il entre dans le comité de rédaction des "Actualités Africaines" avec  
la 
recommandation de Pierre Davister. il rencontre pour la première fois 
Patrice 
Lumumba en juillet 1956 dans les bureaux des "Actualités Africaines".  
Son 
premier voyage en europe, il l'effectue en 1958 à l'occasion de sa 
participation 
au Congès de la Presse Coloniale organisé dans le cadre de l'Exposition 
Universelle de Bruxelles; de retour à Kinshasa, il est nommé rédacteur  
en 
chef des 
"Actualités Africaines". En 1959, il est retenu comme stagiaire à  
l'Office 
de 
l'Information et des Relations Publiques pour le Congo belge et le 
Rwanda-Urundi (Infor-Congo). Il suit des cours à la Maison de la Presse  
de 
Bruxelles. 
En septembre 1959, il s'inscrit à l'Institut Supérieur d'Etudes  
Sociales de 
Bruxelles après avoir réussi le Jury Central. Loin du pays, il suit 
néanmoins 
de près l'accélération du processus de libération. Lorsque les  
délégués 
congolais débarquent à bruxelles pour la tenue de la Conférence de la  
Table 
Ronde 
Politique, il se met à l'écoute de son coeur de nationaliste; Il  
rejoint 
l'équipe du M.N.C.-Lumumba en janvier-février 1960 et est confirmé  
membre 
effectif de la délégation du M.N.C.-lumumba à la Conférence de la Table 
Ronde 
Economique, Financière et Sociale (26 avril - 16 mai 1960). De retour à 
Kinshasa le 
10 juin 1960, il est nommé le 24 juin Secrétaire d'Etat à la  
Présidence du 
Conseil chargé des questions politiques et administratives dans le  
premier 
gouvernement constitué par Lumumba. Lorsqu'éclate début juillet 1960,  
la 
mutinerie de la Force Publique, le Chef de l'Etat Kasa-Vubu et le  
Premier 
ministre 
Lumumba lui confient la mission de pacifier les esprits dans les camps 
militaires. Il est nommé le 8 juillet Chef d'Etat-Major de l'armée avec 
grade de 
Colonel. La lutte ouverte entre le Chef de l'Etat et le Premier  
Ministre 
déclenchée le 5 septembre, le conduit à intervenir pour mettre fin à la 
"chien-lit". 
Il neutralise le 14 septembre 1960 les hommes pôlitiques en présence  
et met 
en place une équipe de jeunes technocrates, le Collège des  
Commissaires 
Généraux. il réorganise et restructure l'armée à partir des factions 
dissidentes 
de la Force Publique. Promu, le 7 janvier 1960, au grade de Général  
Major, 
Commandant en Chef de l'Arméé Nationale, il s'attelle à la  
modernisation et 
à 
l'équipement des forces armées. Le 3 novembre 1965, il est nommé au  
grade 
de 
Lieutenant-général de l'Armée Nationale Congolaise. Après la prise du 
pouvoir 
par le Haut Commandement Militaire des Forces Armées(coup d'Etat de  
1965), 
le 
24 novembre 1965, il asume les prérogatives constitutionnelles du Chef  
de 
l'Etat. Elu à la Magistrature Suprême au suffrage universel direct en  
1970, 
il 
est réélu en 1977 et 1984. Sur proposition de l'Ordre des Compagnons  
de la 
Révolution, il a été élevé à la dignité de Maréchal du Zaïre par le 
troisième 
congrès ordinaire du Mouvement Populaire de la Révolution (du 6 au 11 
décembre 
1982).M.P.R., parti unique, a été lancé le 20 mai 1967 par Mobutu. Il  

revêtu les insignes de Maréchal le 19 mai 1983. Il a perdu sa première 
épouse, 
Mama Mobutu Sese Seko, le 22 octobre 1977 et s'est remarié avec Mama  
Bobi 
Ladawa 
le 1er mai 1980. Selon la Constitution, le Président du Mouvement  
Populaire 
de la Révolution est de droit Président de la République. Clef de  
voûte des 
institutions de la Seconde République, il est l'organe central de  
décision 
et 
de contrôle des activités du M.P.R. Chef de l'Exécutif, il détermine  
et 
conduit la politique de l'Etat; il dirige et contrôle la politique 
étrangère de la 
république. 
 
Sur l'échiquier international, on ne peut négliger le rôle cardinal du 
maréchal-président, qui a toujours su monnayer sa fidélité à  
l'Occident, en 
pleine 
guerre froide. Ses relations très étroites avec Larry Devlin,  
représentant 
de la CIA à Kinshasa, en témoignent à suffisance. Du côté belge, la 
diplomatie, depuis l'indépendance, a vécu au diapason de relations 
bilatérales 
convulsives, compulsives. La grande crise de 1988-89 en restera la  
plus 
cinglante 
illustration. A cette nuance près, cette fois, que les retrouvailles 
belgo-zaïroises scellées à rabat sous l'égide du roi Hassan II du  
Maroc, 
l'un des plus 
proches alliés de Mobutu -ceci allait s'avérer tout particulièrement  
au 
temps 
de la double insurrection de Kolwezi, au shaba, en 1977 et 1978-  
seront 
placées sous le signe d'une cordialité blafarde. Il est vrai que  
Mobutu 
s'était 
alors senti lâché à jamais par un Roi des Belges, Baudouin Ier, qui  
lui 
préférait désormais ostensiblement le Président juvénal Habyarimana.  
mobutu 
en 
conçut une amère tristesse, une douloureuse blessure sentimentale. Du 
conflit, il 
en a toujours joué avec les pays étrangers, mais également avec les  
médias 
et 
ses propres ministres ou commissaires d'Etat. les nommant à la  
Primature à 
tour de rôle, suivant une cadence infernale, choisissant parmi la cour  
de 
ses 
vassaux en n'ayant de cesse que les impétrants sortent de charge 
complétement 
démonétisés. Dressant, les uns contre les autres, ses partisans et ses 
opposants. La division étant son opération de prédilection. Au début  
des 
années 
90, après le "massacre de Lubumbashi", qui ne sera jamais ni vraiment 
démenti, 
ni davantage élucidé, le soutien des Etats-Unis se fit pourtant  
nettement 
plus tempéré. depuis l'effondrement du communisme, les enjeux ne sont 
évidemment 
plus pareils. De plus, il il est tout doucement temps de songer à  
devenir 
"politiquement correct". Dans son discours de La Baule, en 1990,  
François 
Mitterrand va d'ailleurs lier l'aide aux pays africains au processus  
de 
démocratisation. Signe des temps, aussi, les Etats-Unis commencent à 
insister 
lourdement sur le respect des droits de l'homme. Le volet occidental  
de la 
personnalité de Mobutu ne doit pas masquer les affinités qu'il  
entretint 
avec la Chine 
et son Grand Timonier. Mais cette admiration, il est vrai, reposait  
plus 
sur 
les oripeaux du système que sur l'idéologie de base. Parmi ses  
souvenirs de 
Chine, on retrouve le palais du peuple et le stade de football de  
Kinshasa, 
construits par les Chinois et l'adaptation du col mao sous la forme du 
vêtement 
révolutionnaire institué dans le cadre d'une nouvelle authenticité. La 
"zaïrianisation" de 1972-73, en effet, vit l'abacost ("à bas le  
costume") 
supplanter la cravate européenne, proscrite en même temps que les  
prénoms 
chrétiens. 
Cette "révoilution culturelle" donna le jour aussi au nouveau  
"citoyen" 
zaïrois. Allié très sûr également de Mobutu, l'état d'Israël, dont les 
expatriés 
règnent à Kinshasa sur des domaines, notamment le diamant, convoités  
de 
même 
par les migrateurs chiites libanais. L'Etat hébreu est sans conteste le 
principal artisan des services de sécurité de Mobutu; en particulier,  
la 
célèbre 
Division Spéciale Présidentielle (DSP), brigade d'élite de l'armée 
zaïroise. 
 
Si, assurément, la démocratie parut un leurre dans un pays qui avait  
dû 
rattraper en cent ans "plusieurs siècles de retard"- tout le monde ne 
s'accordait 
pas toujours à dire que la colonisation avait forcément posé les  
jalons 
d'un 
développement durable-, c'est d'abord, à l'évidence, parce que l'unité 
prétendument voulue et poursuivie par le Président Mobutu n'était que  
de 
pure 
façade, illusion et artifice. Si vint le 24 avril 1990, ouverture 
historique au 
pluralisme politique, c'est bien sur sous la pression étrangère, mais  
aussi 
par le fait d'une Eglise de plus en plus impliquée en politique sous  
la 
férule 
de Mgr Monsengwo, archevêque de Kisangani. Le peuple zaïrois,  
lui-même, n'y 
était pas étranger non plus, après avoir été si lontemps sacrifié au  
profit 
presque exclusif de l'ethnie Ngbandi, où était notamment recrutée la  
garde 
prétorienne de Mobutu, la D.S.P. On ne saurait, en outre, négliger le  
rôle 
d'une 
économie complètement ravagée; l'effondrement massif de la Gécamines, 
suivant 
de peu le spectaculaire éboulement de Kamoto, intervient un peu comme 
l'ultime symbole d'une déliquescence maintes fois prédite. Par 
l'incorrigible jeu 
des commissions, prébendes et matabiches, Mobutu avait acheté la  
gratitude 
et 
la fidélité de ses courtisans. Et, non des moindres, ces milieux  
d'affaires 
étrangers qu'il faisait graviter inlassablement autour de lui dans le  
cadre 
d'investissements herculéens (barrage d'Inga, le palais de Gbadolite  
avec 
son 
aéroport international,...) auxquels il attachait le prestige factice  
de son 
pays. 
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PRESIDENTS 
Laurent-Désiré Kabila  
 
Né à Moba (ex-Baudouinville) le 27 novembre 1939, Laurent Désiré  
Kabila est  
originaire du Nord-Katanga (ex-Shaba), de l'ethnie Luba. Après ses  
études  
secondaires, il se rend à Paris. D'août 1960 à janvier 1961, il lutte  
contre la  
gendarmerie katangaise dans les rangs de la jeunesse du Parti  
Balubakat  
(Jeubakat). Jason Sendwé, chef de la Balubakat, le parti qui regroupe  
les membres  
de leur ethnie commune, celle des Lubas du Katanga, remarque ses  
talents  
d'orateur et le nomme "colonel" des jeunesses, en fait des milices  
Balubakat. Il  
rejoint ensuite le gouvernement provincial du Nord-Katanga à Manono et  
devient président de la Jeubakat. De 1961 à 1962, il étudie pendant un  
an à  
l'université de Belgrade en Yougoslavie. A partir de février 1962, il  
devient le  
chef de cabinet à l'Information au sein du gouvernement du  
Nord-Katanga, puis  
chef de cabinet aux Travaux Publics (octobre 1962). Fin novembre 1962,  
il est  
élu conseiller suppléant à l'Assemblée provinciale. C'est une année  
plus tard,  
en novembre 1963, qu'il se rend à Brazzaville où sejournent les  
leaders  
lumumbistes qui créent le Comité national de libération (CNL), dirigé  
par  
Christophe Gbenye. Nommé secrétaire général aux Affaires sociales, à  
la Jeunesse et  
aux Sports, du CNL, il est envoyé à Bujumbura (Burundi) en même temps  
que  
Gaston Soumialot, en janvier 1964 avec la mission de préparer le  
soulèvement des  
populations de la plaine de la Ruzizi et du Nord-Katanga contre le  
gouvernement de Léopoldville aux mains des "impérialistes". Le mois  
suivant, il se  
rend à Albertville (Kalemie). En mai 1964, il participe à la première  
insurrection d'Albertville avec l'Armée Populaire de Libération (APL).  
Le 21 juillet,  
il est nommé vice-président chargé des Relations et du Commerce  
extérieurs  
dans le gouvernement provisoire du CNL, section de l'Est  
(Albertville). D'août à  
novembre 1964, il séjourne successivement à Nairobi, Dar-es Salaam et  
Paris.  
Il est nommé secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères du CNL et  
ministre  
plénipotentiaire en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda. Le 21 avril 1965,  
il est  
nommé deuxième vice-président du Conseil suprême de la révolution. En  
mai  
1965, il se rend en Tanzanie pour diriger, depuis Kigoma, la zone  
opérationnelle  
du Kivu et du Katanga. Après la défaite de la rébellion au Congo, il  
se  
réfugie au Kenya et s'installe ensuite en Ouganda où il rejoint, dans  
les années  
80, le maquis de Yoweri Museveni, actuel Président d'Ouganda.  
Entre-temps,  
Kabila fonde, le 24 décembre 1967, en exil à Nairobi, sa propre  
formation : le  
Parti de la Révolution Populaire (PRP) doté de sa branche militaire,  
les  
Forces Armées Populaires (FAP). Ayant à nouveau établi ses bases dans  
la région  
de Fizi, il entreprend une reprise en main idéologique, enseignant les  
"sept  
erreurs" de la révolution simba : 1) manque d'éducation politique - 2)  
trop  
grande dépendance envers l'étranger - 3) négligence du rôle des  
paysans - 4)  
tribalisme - 5) manque de discipline - 6) manque de coopération entre  
les  
combattants et le peuple - 7) absence d'un parti révolutionnaire. Sur  
le plan  
militaire, sa stratégie est celle d'une "guerre populaire prolongée" à  
la  
chinoise, enracinée en milieu rural. une méthode propre à séduire l'un  
des parrains  
de Kabila, lui aussi admirateur de Mao : le président tanzanien Julius  
Nyerere, alors figure importante des pays non-alignés. Mais pendant  
sept ans, la  
lutte du PRP demeure ignorée jusqu'à l'enlèvement par un commando, en  
1975, en  
Tanzanie, de trois spécialistes américains des grands singes et de  
leur  
collègue hollandaise, pour obtenir une rançon et la libération de 30  
de ses  
militants incarcérés à Dar-es-Salaam. Beaucoup plus tard, en 1984,  
Kabila sera  
l'initiateur d'une autre prise d'otage, celle d'un patron français  
d'une  
coopérative de pêche, André Lézy, qui est enlevé à Kalémié puis libéré  
au Burundi,  
sept mois plus tard. Ces quelques faits d'armes augmentent son  
prestige auprès  
de ses troupes. Il se fait appeler "Mzee", terme swahili exprimant le  
respect  
envers les aînés et, vers 1977, il met en place un mini-Etat  
socialiste avec  
ses champs collectifs, ses écoles et ses dispensaires. Kabila jette  
les  
bases d'une économie de guerre, reposant sur le commerce de l'or,  
l'agriculture  
et la chasse. Dans cet univers autarcique, il introduit même sa propre  
monnaie. 
 
Curieusement, il se tient à l'écart lors des deux invasions des  
ex-gendarmes  
katangais au Shaba en 1977 et en 1978. Mais, en novembre 1984, le PRP  
refait  
surface quand ses commandos venus de Tanzanie investissent pendant  
trois  
jours la ville de Moba, au Nord-Shaba, sur le lac Tanganyika, avant de  
se repli 
er. 
 
Début octobre 1996, il prend la tête de l'Alliance des Forces  
Démocratiques  
pour la Libération du Congo-Zaïre (AFDL) avec pour objectif le  
renversement  
de la dictature du Maréchal Mobutu. Après sept mois de conquêtes, les  
troupes  
de l'AFDL entrent, le 17 mai 1997, dans la ville de Kinshasa, désertée  
par  
tout le clan Mobutu et par les principaux généraux. Cette entrée, à  
l'exception  
de quelques heurts, se fait en toute tranquilité. Laurent-Désiré  
Kabila a  
gagné son pari "prendre la capitale du Zaïre avant juin 1997" et  
prend, de  
facto, le pouvoir (voir _"Déclaration de prise de pouvoir"_  
(http://www.congonline.com/Actualite_Politique/dclarati.htm) ) en  
devenant le troisième Président  
du pays. Le Zaïre s'appelle désormais la République Démocratique du  
Congo. 
 
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De l'État Indépendant du Congo à Kabila  
23 février 1885 : reconnaissance de l'Etat indépendant du Congo comme  
propriété privée de Léopold II, roi des Belges.  
27 décembre 1886 : création par Léopold II de la Compagnie du Congo  
pour le  
Commerce et l'Industrie. C'est le début de l'exploitation systématique  
coloniale.  
19 juin 1900 : création par Léopold II du Comité Spécial du Katanga.  
C'est  
l'origine de la sécession katangaise.  
18 octobre 1908 : cession du Congo à l'Etat belge, promulgation de la  
Loi sur  
le Gouvernement du Congo belge dite Charte coloniale.  
26 juin 1943 : sous l'impulsion des puissances anticoloniales, la  
Charte de  
San Francisco, constitutive de l'ONU, assure "la primauté des intérêts  
des  
peuples colonisés sur ceux des nations colonisatrices" et réclame "la  
prise en  
compte des aspirations politiques des peuples colonisés et notamment de  
leur  
éventuel désir d'indépendance que doit satisfaire le colonisateur."  
Octobre 1954 : présentation du Plan de Trente Ans pour l'Emancipation  
Politique de l'Afrique Belge de Jeff van Bilsen. Le plan propose de  
franchir "la  
grande étape de l'autonomie intérieure" "avec l'Europe (...) dans des  
formules de  
coopération et d'intégration.  
1957: des "consultations populaires" furent organisées à Kinshasa  
(Léopoldville), Lubumbashi (Élisabethville), Likasi (Jadotville) pour  
désigner les édiles  
communaux. Le mot d'ordre du colonisateur était : "des consultations  
populaires mais pas d'élections" (Cf. H. Galle et Y. Thanassekos, Le  
Congo, de la  
découverte à l'indépendance,Ed. J.-M. Collet, 1983.).  
Janvier 1960 : la Table ronde se tient à Bruxelles à la demande des  
congolais  
Mars 1960 : le parlement belge examine la Constitution provisoire du  
Congo,  
la Loi Fondamentale, qui était une loi belge ordinaire. Il faut y voir  
la  
source des problèmes chroniques de la légitimité du pouvoir au Congo  
qui deviendra  
Zaïre. Pour les Belges la Loi fondamentale est une disposition  
transitoire,  
elle ne précise pas la forme du futur état. Jusqu'à la désignation du  
chef de  
l'Etat, le roi des Belges garde ses pouvoirs de la Charte coloniale de  
1908.  
Mai 1960 : élections législatives remportées par le MNC-Lumumba avec 33  
sièges sur 137. Aucune majorité gouvernementale ne peut être dégagée.  
23 juin 1960 : le déblocage est levé par la victoire du candidat  
lumumbiste à  
l'élection de la présidence de la Chambre des représentants. Le roi  
nomme  
Lumumba Premier ministre, il obtient la confiance des Chambres.  
Élection de  
Kasa-Vubu à la présidence de la République aux suffrages des deux  
Chambres réunies.  
30 juin 1960 : indépendance du Congo avec comme cadre constitutionnel  
une loi  
fondamentale provisoire (quel est le Zaïrois d'aujourd'hui qui aurait  
accepté  
cela ?); Lumumba est révoqué après quatre mois, en septembre 1960.  
L'ingérence néo-coloniale se manifeste.  
11 juillet 1960 : sécession du Katanga avec Moïse Tshombe. Survenant un  
mois  
après l'indépendance, cette entreprise était inévitable en l'absence de  
définition de la forme du nouvel Etat congolais, elle est financée par  
certains  
milieux belges en représailles à l'évocation de la question de la  
rétrocession au  
Congo des avoirs du Comité Spécial du Katanga.  
13 juillet 1960 : Lumumba rompt les relations diplomatiques avec la  
Belgique  
et fait appel à l'ONU pour réduire la sécession katangaise.  
16 juillet 1960 : en réponse à l'ingérence belgo-américaine dans les  
affaires  
congolaises, le président Kasa-Vubu et le Premier ministre Lumumba  
adressent  
un télégramme au président de l'URSS, N. Kroutchev,  
8 août 1960 : sécession du Kasaï menée par Albert Kalondji. C'est la  
fin de  
la brève unité nationale.  
19 septembre - 9 février 1961 : coup de force de colonel Mobutu et  
installation du Collège des Commissaire. Des jeunes intellectuels  
congolais,  
particulièrement inexpérimentés, prennent la direction du pays.  
Arrestation de Lumumba.  
17 janvier 1961 : Assassinat de Lumumba suspecté de penchants  
communistes.  
9 février 1961 : gouvernement provisoire Joseph Iléo. C'est la période  
des  
trois pouvoirs : Kinshasa (Léopoldville), Kisangani (Stanleyville) où,  
déjà à  
partir de 1960, Antoine Gizenga règne sur sa République Populaire du  
Congo avec  
son Armée Populaire de Libération, et Lubumbashi (Elisabethville) avec  
Tshombe  
sans négliger la dissidence de Jason Sendwe au Nord Katanga.  
août 1961 : mise en place du gouvernement Cyrille Adoula. Ce  
gouvernement,  
des plus responsables, tente malgré l'inexpérience de ses membres de  
mettre en  
place un État de droit mais doit faire face au problème katangais et  
aux  
troubles provinciaux.  
décembre 1962 : fin de la sécession katangaise.  
janvier 1964 : début de l'insurrection muleliste.  
30 juin 1964 : fin de la première législature congolaise. Adoula se  
retire de  
la scène politique "dans le souci de créer un précédant conforme aux  
meilleurs traditions de démocratie."  
juillet 1964-août 1964 : Moïse Tshombe remporte les élections et entame  
à  
l'aide de ses "gendarmes katangais" la pacification du pays agité par  
des guerres  
civiles, avec l'appui de la communauté internationale et l'aide de  
troupes  
américain-belges. Les rebellions avancent sur deux fronts. Dans le  
Kwilu et le  
Bandundu, Pierre Muleta dirige un mouvement marxiste-léniniste-maoïste  
; à  
Bukavu et à Kisangani, Christophe Gbenye et Gaston Soumialot dirigent  
un mouvement  
d'obédience lumumbiste.  
La Constitution de Luluabourg (Kananga), remplace, comme prévu, la Loi  
fondamentale. Elle est contresignée par J. Kasa-Vubu, président de la  
République,  
Moïse Tshombe, Premier ministre, Godefroid Munongo, ministre de  
l'Intérieur et  
Léon Mamboleo, ministre de la Justice. Grâce à cette constitution  
particulièrement bien élaborée (les articles 26 et 27 encouragent  
l'_expression des  
libertés publiques ; l'article 28 défend les droits d'association  
culturelle,  
syndicale et politique ; l'article 30 stipule que les partis doivent  
respecter les  
principes de la souveraineté nationale, de la démocratie et les lois de  
la  
République.), des 50 partis politiques présents en 1960, il n'en reste  
que trois de  
stature nationale : le Rassemblement Démocratique Congolais, de Victor  
Nendaka ; la Convention Nationale Congolaise, de Moïse Tshombe et le  
Mouvement  
National Congolais, de la tendance Lumumbiste.  
Le colonel Mobutu est nommé à la tête de l'Armée Nationale Congolaise. 
Il faut souligner ici que pour d'obscures raisons, le président  
Kasa-vubu  
considère le cabinet Tshombe comme transitoire, devant s'effacer lors  
de l'entrée  
en vigueur de la Constitution de Luluabourg alors que ce dernier  
remporta  
nettement les élections. Malgré l'extrême popularité de Moïse Tshombe,  
la  
méfiance de la classe politique à son endroit date de la sécession  
Katangaise,  
initiée par certains milieux belges. 
septembre 1965 : début du drame congolais. Les Chambres prient Tshombe  
de  
démissionner (un acte relevant de l'immaturité politique des  
parlementaires).  
Devant le refus de ce dernier, le président Kasa-Vubu le révoque et  
soutient  
Evariste Kimba, ancien ministre des Affaires Étrangères du Katanga,  
dont le  
gouvernement est désavoué deux fois par les Chambres les 13 et 14  
octobre1965.  
25 novembre 1965 : Coup d'état du colonel Joseph-Désiré Mobutu avec  
l'appui  
des Etats-Unis. Le colonel Mulamba est désigné Premier ministre. Pour  
le  
colonel Mobutu, ce coup de force est justifié par "le désordre créé par  
des  
politiciens irresponsables". Les Chambres réunies avalisent la prise de  
pouvoir.  
 
Un fait important doit être porté à l'attention du lecteur : cette  
année-là,  
lors du vote annuel pour l'admission de la Chine de Pékin aux Nations  
Unies,  
le ministre des Affaires étrangères Cléophas Kamitatu demanda à son  
ambassadeur  
aux Nations Unies de s'absenter plutôt que de voter avec le bloc  
occidental  
contre la Chine populaire. Il faut voir dans cet événement, méconnu, la  
raison  
du coup d'état du colonel Mobutu. En effet, Kamitatu était un ancien  
compagnon  
de Pierre Mulele au Parti Solidaire Africain. Ce dernier, ancien  
ministre de  
l'Education nationale du gouvernement Lumumba, prit la tête de la  
rébellion  
prochinoise du Kwilu. Kamitatu n'avait quitté son vieux compagnon que,  
semble-t-il, pour des désaccords méthodologiques, avant de rejoindre  
Kinshasa et de  
s'inscrire dans le jeu démocratique. Etant donné l'ampleur de la  
rébellion  
muleliste, les Américains ont vite fait le rapprochement entre la  
décision de  
Kamitatu et un basculement du Congo dans le giron de la Chine  
populaire. Pour parer  
à toute éventualité, ils ont installé le colonel Mobutu au pouvoir,  
avec  
toutes les conséquences que l'on sait. 
Le Parlement se ralliera à Mobutu ; les Américains et le gouvernement  
belge  
Harmel-Spinoy s'empressent de reconnaître le nouveau dictateur. On  
assiste  
alors à une reprise néo-coloniale du Congo : poursuite de la politique  
domaniale,  
monopole d'Etat, concessions, répression... 
Tshombe est condamné à mort par contumace, Kamitatu est arrêté (la  
preuve) le  
1 juin 1966, jour de la pendaison des "conjurés" de la Pentecôte :  
Evariste  
Kimba, Emmanuel Bamba, Jérôme Anany et Alexandre Mahamba. 
juin 1966 : phase critique de la congolisation : la loi Bakajika  
précise que  
"le sol et le sous-sol appartiennent à l'état congolais." C'est le  
point de  
départ de la méfiance chronique des investisseurs étrangers au Congo,  
et en  
particulier les sociétés minières et agricoles qui commencent une  
politique de  
dissimulation des profits.  
janvier 1967 : le colonel Mobutu décrète le transfert à l'état  
congolais des  
avoirs de l'Union Minière du Haut Katanga. Les entreprises occidentales  
gèlent  
tous les projets d'investissement et de renouvellement des  
infrastructures.  
Il s'agit désormais d'exploiter ce qui peut encore l'être, jusqu'à  
usure  
complète des outils de production.  
A cette date les autorités congolaises comptent sur le règlement du  
contentieux belgo-congolais pour obtenir des moyens d'action  
supplémentaires mais elles  
n'ont pas les compétence nécessaires pour réorienter la production  
nationale  
vers la satisfaction des besoins intérieurs.  
Le soutien occidental à Mobutu est dicté alors par deux impératif. Le  
premier  
consiste à exploiter les ressources dans l'esprit de la colonisation  
avec la  
collaboration d'un régime fort et en faisant l'économie du personnel  
colonial;  
le deuxième de maintenir un rempart au communisme au plus fort de la  
guerre  
froide (ce télégramme...). Le colonel Mobutu ne retiendra d'ailleurs  
que cet  
aspect des choses. 
17 avril 1967 : création du Mouvement Populaire de la Révolution.  
A partir de cette date, les indicateurs socio-économiques se redressent  
; la  
présence néo-coloniale prédomine encore dans tous les secteurs  
d'activité. Les  
dirigeants congolais comprennent vite que les structures de production  
sont  
essentiellement destinées à l'approvisionnement de la métropole et,  
plutôt que  
de chercher à développer les instruments d'une autonomie en intégrant  
ce  
facteur dans leurs plans de développement ; ils vont tenter de  
s'approprier des  
outils dont ils n'ont absolument pas la maîtrise. Entre 1973 et 1975,  
la  
zaïrianisation sera le point culminant de cette attitude, pendant que  
le régime  
fascisant enrégimente les masses dans des structures corporatistes et  
paramilitaires  
très éloignées de l'idéal démocratique.  
20 mai 1967 : promulgation du Manifeste de la N'sele.  
24 juin 1967 : Constitution de la IIè République qui muselle  
définitivement  
la démocratie (article 46).  
8 octobre 1968 : exécution de Pierre Mulele, réduction de l'Armée  
Populaire  
de Libération et des gendarmes katangais résiduels.  
4 juin 1969 : manifestation estudiantines dénonçant le totalitarisme  
des  
institutions, la charge de l'armée fait de nombreuses victimes.  
27 octobre 1971 : révision constitutionnelle, la République  
Démocratique du  
Congo devient Zaïre.  
11 août 1974 : révision constitutionnelle, le parlement, dont le rôle  
était  
insignifiant, devient chambre d'homologation, institutionnalisation du  
MPR.  
A partir de 1975, la dégradation du tissu économique est irréversible  
et les  
mesures correctives resteront sans effets. Cette période  
antidémocratique  
étant bien connue - caractérisée par le népotisme, le clientélisme, la  
corruption,  
l'insécurité des biens et des personnes, l'absence d'esprit civique et  
patriotique, le déni du droit, la torture, l'assassinat politique comme  
mode de  
gouvernement etc. - il convient de passer en revue les événements qui  
conduisent  
au 17 mai 1990. 
17 janvier 1988 : un meeting de l'Union pour la Démocratie et le  
Progrès  
Social tenu dans la commune de Kasa-Vubu marque le début du processus  
de  
démocratisation. Arrestations et assassinats d'étudiants de l'Institut  
Pédagogique  
National de Kinshasa.  
mai 1988 : lors du congrès du MPR, les populations réclament la  
dissociation  
du Parti et de l'Etat.  
février-avril 1990 : consultations populaires nationales (la même  
réponse  
qu'en 1957 sous la colonisation), 6000 mémorandum sont adressés aux  
dirigeants.  
24 avril 1990 : sous la pression populaire ;  
- suppression du rôle dirigeant du MPR, dissociation du Parti et de  
l'Etat.  
- rétablissement des pouvoirs traditionnels. 
- dépolitisation de la Fonction publique, de l'administration, de  
l'armée et  
des forces de sécurité. 
- pluralisme syndical. 
- désignation d'un Premier ministre et formation d'un gouvernement de  
transition. 
- création d'une commission constitutionnelle chargée d'élaborer les  
institutions de la IIIè République. 
- définition du régime légal des partis politiques. 
3 mai 1990 : rejet par le pouvoir de l'investiture parlementaire du  
gouvernement Lunda Bululu.  
11-12 mai 1990 : événements non-élucidés du campus de Lubumbashi, des  
étudiants sont assassinés par un commando.  
l'UDPS rejette la constitution de 1967, réaménagée plusieurs fois au  
gré de  
la dictature et propose :  
- la convocation d'une conférence nationale.  
- l'élaboration d'un projet de constitution. 
- l'organisation d'un référendum constitutionnel. 
- l'organisation d'élections locales, municipales, législatives et  
présidentielles. 
18 janvier 1991 : reconnaissance des partis politiques par le pouvoir  
en  
place. (Il faut noter ici que le parti de Laurent-Désiré Kabila est  
rejeté pour  
n'avoir pas son siège au Zaïre...)  
mars 1991 : 66 partis politiques reconnus dont une forte proportion de  
satellites du MPR. Mobutu établi la conférence constitutionnelle sous  
le  
gouvernement Mulumba Lukoji.  
avril 1991 : Mobutu accepte le principe d'une conférence nationale sous  
la  
pression des principaux partis, l'UDPS, l'UFERI, le PDSC, le PALU etc.  
1992-1996: tenue de la Conférence Nationale Souveraine ; adoption des  
dispositions régissant la période de transition ; publication des  
résolutions de la  
Conférence ; institution du Haut Conseil de la République ;  
établissement d'un  
calendrier électoral.  
17 mai 1997 : autoproclamation du chef de l'ADFL, Laurent-Désiré  
Kabila,  
comme "président de la République Démocratique du Congo" interdiction  
des partis  
politiques.  
16 janvier 2001, Assassinat de Laurent Désiré Kabila  
22 juillet 2002, Alphonse Kasongo est elu president national de la  
diaspora  
Congolaise aux Etats-Unis. 
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Modifié en dernier lieu le 4.12.2004
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