L'Histoire du Congo en resumé
Kongo
ORIGINES;
Les origines du kongo se situent dans un certain nombre des habitants au nord de la piscine de Malebo dans le fleuve Kongo qui pratiquaient l’usage de fer (autrefois fleuve Zaïre). Ce sol fertile fourni par endroit stratégique, fer et minerai de cuivre, une source riche des poissons, et un fleuve qui était navigable pour des milliers de milles en avant. Au 15ème siècle tôt ces communautés s'étaient développées dans la richesse et la taille de fer pour former une fédération lâche portée sur un royaume, mené par un Roi ou un Mani kongo. Après la défaite d'une branche du Mbundu, le centre de la puissance avait décalé 200 kilomètres d'ouest du sud, sud du kongo du fleuve, où la capitale a été établi à Mbanza Kongo ( Sao Salvador selon la règle portugaise).
ART
Une large gamme des métiers a émergé du kongo et de ses états voisin t : le travail en métal, la poterie et les textiles de raphia, une grande partie ont pratiqué exclusivement par la classe régnante. L'expansion du kongo a été effectuée moins par la conquête militaire, et plus par le commerce, des alliances et des mariages. La souveraineté du Mani kongo a été exercée par un certain nombre de gouverneurs. À l'ouest et au nord étaient trois états importants, qui étaient des alliés - Loango, Ngoyo et Kakongo.
EXPANSION
Avec la densité de population accrue dans la région, des approvisionnements alimentaires ont commencé à être surpassés par la demande. Un certain nombre d'expéditions ont été lancées à la recherche du nouveau territoire. Celles-ci ont été dirigées par des chefs choisis par le Mani kongo. Elles ont placé outre de l'est d'ouest et du nord et du sud pour établir de nouveaux avant-postes à l'empire de kongo. À sa taille, le kongo était le plus grand état en Afrique centrale occidentale. Elle s'est étendue de l'Océan atlantique dans l'ouest au fleuve de Kwango dans l'est, entourant ce qui est aujourd'hui l'Angola nordique, la partie de kongo de DR et la région du Congo Brazzaville., ainsi que le sud Gabon mais son influence touchait une partie du Cameroun et la Gunée équatoriale.
EXPENSION DE CELEBRATION DU KONGO
Sur notre départ au kongo là étaient neuf caravanes au-dessous de neuf chefs avec leur administrateurs. Nous avons apporté avec nous le panier contenant les reliques de nos ancêtres, qui sont employés dans l'installation des chefs. Nous avons apporté les anneaux d'herbe pour le chefs' au dessus de toit. Les chemins que nous avons voyagés étaient sûrs. Les villages que nous avons construits étaient paisibles... Nous avons gardé tous ensemble. Nous faisions attention à ne pas séparer. Les chansons vantardises rassemblé par le missionnaire belge J. Van Wing, cité par Roland Oliver et Anthony Atmore dans les âges moyens africains
L'ARRIVÉE DU PORTUGAIS
Le premier Européen à arriver en Afrique Sub-Saharien était le navigateur portugais, Diego cao. Après être venu au sud en bas de la côte de ce qui est maintenant El mina au Ghana, il a navigué dans l'estuaire du fleuve Kongo. En sa rencontre initiale avec les personnes de Soyo, sur la côte, a expliqué immédiatement qu'il était sur le bord d'un grand empire. Une fois demandé quel était la règle de la région, il rencontra le Mani kongo dans son siège de puissance à Mbanza Kongo, quoiqu'il ait été plus de 300 kilomètres d'intérieur.
LA FIERTE D’AUJOURD’HUI DANS LE TRAGIQUE PASSE
"
(Le BaKongo) se rappellent que le Mani kongo (roi du kongo) a accepté d'ouvrir son royaume aux influences modernes très dès l'abord. Ils disent qu'ils eux-mêmes moins sont civilisés que les personnes blanches, mais plus civilisées que d'autres de kongo. Ils disent que le pays peut seulement être sauvé si par un fils de kongo . Ceux que les autres disent aux personnes de kongo, vous êtes trop arrogantes. Vous pensez que vous êtes les seules personnes qui peuvent sauver le pays - pourquoi?' ; Et ceci a créé un grand problème." ; Dr. Remi Bazenguissa, anthropologue aux études de DES Haut d'Ecole, Paris, France, qui effectue une étude spéciale du BaKongo aujourd'hui et de leur sens d'identité
Deux ans après de Diego Cao Visite réellement la capitale. Le commerce sérieux des esclaves commence entre le BaKongo et le Portugais et les Rois commença à ses relations avec le Portugal .
Graduellement le commerce transatlantique d'esclave a commencé à éclipser le rapport entre ces deux empires, et provoqua une diminution de sa main d'oeuvre.
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PRESIDENTS
Mobutu Sese Seko
Né à Lisala, le 14 octobre 1930, il est prénommé Joseph-Désiré et est
l'aîné
d'une famille de quatre garçons. Son père, Albéric Gbémani, est chef
cuisinier chez les missionnaires capucins de Molegbe, en pleine
brousse
équatoriale.
Il transmettra à son fils le goût simple des mets raffinés. Sa maman,
elle,
s'appelait Marie-Madeleine et avait déjà eu deux enfants d'un premier
lit
avec un chef tribal de Kawele. Ce sera cette Mama Yemo à laquelle,
toute sa
vie,
le futur maréchal-Président vouera un culte sans égal et qui repose,
depuis,
en la crypte de Gbadolite. il en donnera le nom, plus tard, au grand
hôpital
de Kinshasa. Il arrive pour la première fois à Léopoldville (Kinshasa)
en
mars 1934 en compagnie de ses parents; entré à l'école primaire
Saint-Anne
en
1937, il est contraint de la quitter en classe de quatrième année. A
la
mort
de son père, le 11 août 1938, il est pris en charge par son grand père
paternel et son grand oncle dont il porte le nom. Il est, dés lors,
placé
chez les
Scheutistes et les Capucins à Molegbe, Bwamanda, Mawuya et Libenge. Sa
scolarité se poursuit à l'Ecole Moyenne, tenue par les Frères des
Ecoles
Chrétiennes
à Mbandaka (Coquilhatville).En février 1950, il est enrôlé à la Force
publique et envoyé à l'école centrale de Luluabourg (Kananga) pour
suivre
la
formation de secrétaire-comptable dont il obtient le brevet de en
1952.
Troisième
de sa promotion, il est affecté en 1953 à l'Etat-Major de la Force
Publique
à
Kinshasa. Là, il collabore à la rédaction du journal de l'armée "Sango
ya
bisu" et, bientôt, à celle de l'Avenir colonial belge, appelé à
devenir
plus
raisonnablement l'Avenir. En effet, le 5 janvier 1956, la direction de
ce
journal décide d'ouvrir ses colonnes aux Congolais dans les "Actualités
Africaines" et fait parître certains articles signés d'un certain "De
Banzy", qui n'est
autre que le jeune Mobutu. L'utilisation du pseudonyme s'explique par
le
fait qu'un soldat n'avait pas le droit d'écrire dans un journal civil.
de
Banzy
dérive de Banzyville, son territoire d'origine, actuellement Mobayi
Mbongo.Libéré de ses engagements militaires à la fin de son terme le 31
décembre 1956,
il entre dans le comité de rédaction des "Actualités Africaines" avec
la
recommandation de Pierre Davister. il rencontre pour la première fois
Patrice
Lumumba en juillet 1956 dans les bureaux des "Actualités Africaines".
Son
premier voyage en europe, il l'effectue en 1958 à l'occasion de sa
participation
au Congès de la Presse Coloniale organisé dans le cadre de l'Exposition
Universelle de Bruxelles; de retour à Kinshasa, il est nommé rédacteur
en
chef des
"Actualités Africaines". En 1959, il est retenu comme stagiaire à
l'Office
de
l'Information et des Relations Publiques pour le Congo belge et le
Rwanda-Urundi (Infor-Congo). Il suit des cours à la Maison de la Presse
de
Bruxelles.
En septembre 1959, il s'inscrit à l'Institut Supérieur d'Etudes
Sociales de
Bruxelles après avoir réussi le Jury Central. Loin du pays, il suit
néanmoins
de près l'accélération du processus de libération. Lorsque les
délégués
congolais débarquent à bruxelles pour la tenue de la Conférence de la
Table
Ronde
Politique, il se met à l'écoute de son coeur de nationaliste; Il
rejoint
l'équipe du M.N.C.-Lumumba en janvier-février 1960 et est confirmé
membre
effectif de la délégation du M.N.C.-lumumba à la Conférence de la Table
Ronde
Economique, Financière et Sociale (26 avril - 16 mai 1960). De retour à
Kinshasa le
10 juin 1960, il est nommé le 24 juin Secrétaire d'Etat à la
Présidence du
Conseil chargé des questions politiques et administratives dans le
premier
gouvernement constitué par Lumumba. Lorsqu'éclate début juillet 1960,
la
mutinerie de la Force Publique, le Chef de l'Etat Kasa-Vubu et le
Premier
ministre
Lumumba lui confient la mission de pacifier les esprits dans les camps
militaires. Il est nommé le 8 juillet Chef d'Etat-Major de l'armée avec
grade de
Colonel. La lutte ouverte entre le Chef de l'Etat et le Premier
Ministre
déclenchée le 5 septembre, le conduit à intervenir pour mettre fin à la
"chien-lit".
Il neutralise le 14 septembre 1960 les hommes pôlitiques en présence
et met
en place une équipe de jeunes technocrates, le Collège des
Commissaires
Généraux. il réorganise et restructure l'armée à partir des factions
dissidentes
de la Force Publique. Promu, le 7 janvier 1960, au grade de Général
Major,
Commandant en Chef de l'Arméé Nationale, il s'attelle à la
modernisation et
à
l'équipement des forces armées. Le 3 novembre 1965, il est nommé au
grade
de
Lieutenant-général de l'Armée Nationale Congolaise. Après la prise du
pouvoir
par le Haut Commandement Militaire des Forces Armées(coup d'Etat de
1965),
le
24 novembre 1965, il asume les prérogatives constitutionnelles du Chef
de
l'Etat. Elu à la Magistrature Suprême au suffrage universel direct en
1970,
il
est réélu en 1977 et 1984. Sur proposition de l'Ordre des Compagnons
de la
Révolution, il a été élevé à la dignité de Maréchal du Zaïre par le
troisième
congrès ordinaire du Mouvement Populaire de la Révolution (du 6 au 11
décembre
1982).M.P.R., parti unique, a été lancé le 20 mai 1967 par Mobutu. Il
a
revêtu les insignes de Maréchal le 19 mai 1983. Il a perdu sa première
épouse,
Mama Mobutu Sese Seko, le 22 octobre 1977 et s'est remarié avec Mama
Bobi
Ladawa
le 1er mai 1980. Selon la Constitution, le Président du Mouvement
Populaire
de la Révolution est de droit Président de la République. Clef de
voûte des
institutions de la Seconde République, il est l'organe central de
décision
et
de contrôle des activités du M.P.R. Chef de l'Exécutif, il détermine
et
conduit la politique de l'Etat; il dirige et contrôle la politique
étrangère de la
république.
Sur l'échiquier international, on ne peut négliger le rôle cardinal du
maréchal-président, qui a toujours su monnayer sa fidélité à
l'Occident, en
pleine
guerre froide. Ses relations très étroites avec Larry Devlin,
représentant
de la CIA à Kinshasa, en témoignent à suffisance. Du côté belge, la
diplomatie, depuis l'indépendance, a vécu au diapason de relations
bilatérales
convulsives, compulsives. La grande crise de 1988-89 en restera la
plus
cinglante
illustration. A cette nuance près, cette fois, que les retrouvailles
belgo-zaïroises scellées à rabat sous l'égide du roi Hassan II du
Maroc,
l'un des plus
proches alliés de Mobutu -ceci allait s'avérer tout particulièrement
au
temps
de la double insurrection de Kolwezi, au shaba, en 1977 et 1978-
seront
placées sous le signe d'une cordialité blafarde. Il est vrai que
Mobutu
s'était
alors senti lâché à jamais par un Roi des Belges, Baudouin Ier, qui
lui
préférait désormais ostensiblement le Président juvénal Habyarimana.
mobutu
en
conçut une amère tristesse, une douloureuse blessure sentimentale. Du
conflit, il
en a toujours joué avec les pays étrangers, mais également avec les
médias
et
ses propres ministres ou commissaires d'Etat. les nommant à la
Primature à
tour de rôle, suivant une cadence infernale, choisissant parmi la cour
de
ses
vassaux en n'ayant de cesse que les impétrants sortent de charge
complétement
démonétisés. Dressant, les uns contre les autres, ses partisans et ses
opposants. La division étant son opération de prédilection. Au début
des
années
90, après le "massacre de Lubumbashi", qui ne sera jamais ni vraiment
démenti,
ni davantage élucidé, le soutien des Etats-Unis se fit pourtant
nettement
plus tempéré. depuis l'effondrement du communisme, les enjeux ne sont
évidemment
plus pareils. De plus, il il est tout doucement temps de songer à
devenir
"politiquement correct". Dans son discours de La Baule, en 1990,
François
Mitterrand va d'ailleurs lier l'aide aux pays africains au processus
de
démocratisation. Signe des temps, aussi, les Etats-Unis commencent à
insister
lourdement sur le respect des droits de l'homme. Le volet occidental
de la
personnalité de Mobutu ne doit pas masquer les affinités qu'il
entretint
avec la Chine
et son Grand Timonier. Mais cette admiration, il est vrai, reposait
plus
sur
les oripeaux du système que sur l'idéologie de base. Parmi ses
souvenirs de
Chine, on retrouve le palais du peuple et le stade de football de
Kinshasa,
construits par les Chinois et l'adaptation du col mao sous la forme du
vêtement
révolutionnaire institué dans le cadre d'une nouvelle authenticité. La
"zaïrianisation" de 1972-73, en effet, vit l'abacost ("à bas le
costume")
supplanter la cravate européenne, proscrite en même temps que les
prénoms
chrétiens.
Cette "révoilution culturelle" donna le jour aussi au nouveau
"citoyen"
zaïrois. Allié très sûr également de Mobutu, l'état d'Israël, dont les
expatriés
règnent à Kinshasa sur des domaines, notamment le diamant, convoités
de
même
par les migrateurs chiites libanais. L'Etat hébreu est sans conteste le
principal artisan des services de sécurité de Mobutu; en particulier,
la
célèbre
Division Spéciale Présidentielle (DSP), brigade d'élite de l'armée
zaïroise.
Si, assurément, la démocratie parut un leurre dans un pays qui avait
dû
rattraper en cent ans "plusieurs siècles de retard"- tout le monde ne
s'accordait
pas toujours à dire que la colonisation avait forcément posé les
jalons
d'un
développement durable-, c'est d'abord, à l'évidence, parce que l'unité
prétendument voulue et poursuivie par le Président Mobutu n'était que
de
pure
façade, illusion et artifice. Si vint le 24 avril 1990, ouverture
historique au
pluralisme politique, c'est bien sur sous la pression étrangère, mais
aussi
par le fait d'une Eglise de plus en plus impliquée en politique sous
la
férule
de Mgr Monsengwo, archevêque de Kisangani. Le peuple zaïrois,
lui-même, n'y
était pas étranger non plus, après avoir été si lontemps sacrifié au
profit
presque exclusif de l'ethnie Ngbandi, où était notamment recrutée la
garde
prétorienne de Mobutu, la D.S.P. On ne saurait, en outre, négliger le
rôle
d'une
économie complètement ravagée; l'effondrement massif de la Gécamines,
suivant
de peu le spectaculaire éboulement de Kamoto, intervient un peu comme
l'ultime symbole d'une déliquescence maintes fois prédite. Par
l'incorrigible jeu
des commissions, prébendes et matabiches, Mobutu avait acheté la
gratitude
et
la fidélité de ses courtisans. Et, non des moindres, ces milieux
d'affaires
étrangers qu'il faisait graviter inlassablement autour de lui dans le
cadre
d'investissements herculéens (barrage d'Inga, le palais de Gbadolite
avec
son
aéroport international,...) auxquels il attachait le prestige factice
de son
pays.
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PRESIDENTS
Laurent-Désiré Kabila
Né à Moba (ex-Baudouinville) le 27 novembre 1939, Laurent Désiré
Kabila est
originaire du Nord-Katanga (ex-Shaba), de l'ethnie Luba. Après ses
études
secondaires, il se rend à Paris. D'août 1960 à janvier 1961, il lutte
contre la
gendarmerie katangaise dans les rangs de la jeunesse du Parti
Balubakat
(Jeubakat). Jason Sendwé, chef de la Balubakat, le parti qui regroupe
les membres
de leur ethnie commune, celle des Lubas du Katanga, remarque ses
talents
d'orateur et le nomme "colonel" des jeunesses, en fait des milices
Balubakat. Il
rejoint ensuite le gouvernement provincial du Nord-Katanga à Manono et
devient président de la Jeubakat. De 1961 à 1962, il étudie pendant un
an à
l'université de Belgrade en Yougoslavie. A partir de février 1962, il
devient le
chef de cabinet à l'Information au sein du gouvernement du
Nord-Katanga, puis
chef de cabinet aux Travaux Publics (octobre 1962). Fin novembre 1962,
il est
élu conseiller suppléant à l'Assemblée provinciale. C'est une année
plus tard,
en novembre 1963, qu'il se rend à Brazzaville où sejournent les
leaders
lumumbistes qui créent le Comité national de libération (CNL), dirigé
par
Christophe Gbenye. Nommé secrétaire général aux Affaires sociales, à
la Jeunesse et
aux Sports, du CNL, il est envoyé à Bujumbura (Burundi) en même temps
que
Gaston Soumialot, en janvier 1964 avec la mission de préparer le
soulèvement des
populations de la plaine de la Ruzizi et du Nord-Katanga contre le
gouvernement de Léopoldville aux mains des "impérialistes". Le mois
suivant, il se
rend à Albertville (Kalemie). En mai 1964, il participe à la première
insurrection d'Albertville avec l'Armée Populaire de Libération (APL).
Le 21 juillet,
il est nommé vice-président chargé des Relations et du Commerce
extérieurs
dans le gouvernement provisoire du CNL, section de l'Est
(Albertville). D'août à
novembre 1964, il séjourne successivement à Nairobi, Dar-es Salaam et
Paris.
Il est nommé secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères du CNL et
ministre
plénipotentiaire en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda. Le 21 avril 1965,
il est
nommé deuxième vice-président du Conseil suprême de la révolution. En
mai
1965, il se rend en Tanzanie pour diriger, depuis Kigoma, la zone
opérationnelle
du Kivu et du Katanga. Après la défaite de la rébellion au Congo, il
se
réfugie au Kenya et s'installe ensuite en Ouganda où il rejoint, dans
les années
80, le maquis de Yoweri Museveni, actuel Président d'Ouganda.
Entre-temps,
Kabila fonde, le 24 décembre 1967, en exil à Nairobi, sa propre
formation : le
Parti de la Révolution Populaire (PRP) doté de sa branche militaire,
les
Forces Armées Populaires (FAP). Ayant à nouveau établi ses bases dans
la région
de Fizi, il entreprend une reprise en main idéologique, enseignant les
"sept
erreurs" de la révolution simba : 1) manque d'éducation politique - 2)
trop
grande dépendance envers l'étranger - 3) négligence du rôle des
paysans - 4)
tribalisme - 5) manque de discipline - 6) manque de coopération entre
les
combattants et le peuple - 7) absence d'un parti révolutionnaire. Sur
le plan
militaire, sa stratégie est celle d'une "guerre populaire prolongée" à
la
chinoise, enracinée en milieu rural. une méthode propre à séduire l'un
des parrains
de Kabila, lui aussi admirateur de Mao : le président tanzanien Julius
Nyerere, alors figure importante des pays non-alignés. Mais pendant
sept ans, la
lutte du PRP demeure ignorée jusqu'à l'enlèvement par un commando, en
1975, en
Tanzanie, de trois spécialistes américains des grands singes et de
leur
collègue hollandaise, pour obtenir une rançon et la libération de 30
de ses
militants incarcérés à Dar-es-Salaam. Beaucoup plus tard, en 1984,
Kabila sera
l'initiateur d'une autre prise d'otage, celle d'un patron français
d'une
coopérative de pêche, André Lézy, qui est enlevé à Kalémié puis libéré
au Burundi,
sept mois plus tard. Ces quelques faits d'armes augmentent son
prestige auprès
de ses troupes. Il se fait appeler "Mzee", terme swahili exprimant le
respect
envers les aînés et, vers 1977, il met en place un mini-Etat
socialiste avec
ses champs collectifs, ses écoles et ses dispensaires. Kabila jette
les
bases d'une économie de guerre, reposant sur le commerce de l'or,
l'agriculture
et la chasse. Dans cet univers autarcique, il introduit même sa propre
monnaie.
Curieusement, il se tient à l'écart lors des deux invasions des
ex-gendarmes
katangais au Shaba en 1977 et en 1978. Mais, en novembre 1984, le PRP
refait
surface quand ses commandos venus de Tanzanie investissent pendant
trois
jours la ville de Moba, au Nord-Shaba, sur le lac Tanganyika, avant de
se repli
er.
Début octobre 1996, il prend la tête de l'Alliance des Forces
Démocratiques
pour la Libération du Congo-Zaïre (AFDL) avec pour objectif le
renversement
de la dictature du Maréchal Mobutu. Après sept mois de conquêtes, les
troupes
de l'AFDL entrent, le 17 mai 1997, dans la ville de Kinshasa, désertée
par
tout le clan Mobutu et par les principaux généraux. Cette entrée, à
l'exception
de quelques heurts, se fait en toute tranquilité. Laurent-Désiré
Kabila a
gagné son pari "prendre la capitale du Zaïre avant juin 1997" et
prend, de
facto, le pouvoir (voir _"Déclaration de prise de pouvoir"_
(http://www.congonline.com/Actualite_Politique/dclarati.htm) ) en
devenant le troisième Président
du pays. Le Zaïre s'appelle désormais la République Démocratique du
Congo.
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De l'État Indépendant du Congo à Kabila
23 février 1885 : reconnaissance de l'Etat indépendant du Congo comme
propriété privée de Léopold II, roi des Belges.
27 décembre 1886 : création par Léopold II de la Compagnie du Congo
pour le
Commerce et l'Industrie. C'est le début de l'exploitation systématique
coloniale.
19 juin 1900 : création par Léopold II du Comité Spécial du Katanga.
C'est
l'origine de la sécession katangaise.
18 octobre 1908 : cession du Congo à l'Etat belge, promulgation de la
Loi sur
le Gouvernement du Congo belge dite Charte coloniale.
26 juin 1943 : sous l'impulsion des puissances anticoloniales, la
Charte de
San Francisco, constitutive de l'ONU, assure "la primauté des intérêts
des
peuples colonisés sur ceux des nations colonisatrices" et réclame "la
prise en
compte des aspirations politiques des peuples colonisés et notamment de
leur
éventuel désir d'indépendance que doit satisfaire le colonisateur."
Octobre 1954 : présentation du Plan de Trente Ans pour l'Emancipation
Politique de l'Afrique Belge de Jeff van Bilsen. Le plan propose de
franchir "la
grande étape de l'autonomie intérieure" "avec l'Europe (...) dans des
formules de
coopération et d'intégration.
1957: des "consultations populaires" furent organisées à Kinshasa
(Léopoldville), Lubumbashi (Élisabethville), Likasi (Jadotville) pour
désigner les édiles
communaux. Le mot d'ordre du colonisateur était : "des consultations
populaires mais pas d'élections" (Cf. H. Galle et Y. Thanassekos, Le
Congo, de la
découverte à l'indépendance,Ed. J.-M. Collet, 1983.).
Janvier 1960 : la Table ronde se tient à Bruxelles à la demande des
congolais
Mars 1960 : le parlement belge examine la Constitution provisoire du
Congo,
la Loi Fondamentale, qui était une loi belge ordinaire. Il faut y voir
la
source des problèmes chroniques de la légitimité du pouvoir au Congo
qui deviendra
Zaïre. Pour les Belges la Loi fondamentale est une disposition
transitoire,
elle ne précise pas la forme du futur état. Jusqu'à la désignation du
chef de
l'Etat, le roi des Belges garde ses pouvoirs de la Charte coloniale de
1908.
Mai 1960 : élections législatives remportées par le MNC-Lumumba avec 33
sièges sur 137. Aucune majorité gouvernementale ne peut être dégagée.
23 juin 1960 : le déblocage est levé par la victoire du candidat
lumumbiste à
l'élection de la présidence de la Chambre des représentants. Le roi
nomme
Lumumba Premier ministre, il obtient la confiance des Chambres.
Élection de
Kasa-Vubu à la présidence de la République aux suffrages des deux
Chambres réunies.
30 juin 1960 : indépendance du Congo avec comme cadre constitutionnel
une loi
fondamentale provisoire (quel est le Zaïrois d'aujourd'hui qui aurait
accepté
cela ?); Lumumba est révoqué après quatre mois, en septembre 1960.
L'ingérence néo-coloniale se manifeste.
11 juillet 1960 : sécession du Katanga avec Moïse Tshombe. Survenant un
mois
après l'indépendance, cette entreprise était inévitable en l'absence de
définition de la forme du nouvel Etat congolais, elle est financée par
certains
milieux belges en représailles à l'évocation de la question de la
rétrocession au
Congo des avoirs du Comité Spécial du Katanga.
13 juillet 1960 : Lumumba rompt les relations diplomatiques avec la
Belgique
et fait appel à l'ONU pour réduire la sécession katangaise.
16 juillet 1960 : en réponse à l'ingérence belgo-américaine dans les
affaires
congolaises, le président Kasa-Vubu et le Premier ministre Lumumba
adressent
un télégramme au président de l'URSS, N. Kroutchev,
8 août 1960 : sécession du Kasaï menée par Albert Kalondji. C'est la
fin de
la brève unité nationale.
19 septembre - 9 février 1961 : coup de force de colonel Mobutu et
installation du Collège des Commissaire. Des jeunes intellectuels
congolais,
particulièrement inexpérimentés, prennent la direction du pays.
Arrestation de Lumumba.
17 janvier 1961 : Assassinat de Lumumba suspecté de penchants
communistes.
9 février 1961 : gouvernement provisoire Joseph Iléo. C'est la période
des
trois pouvoirs : Kinshasa (Léopoldville), Kisangani (Stanleyville) où,
déjà à
partir de 1960, Antoine Gizenga règne sur sa République Populaire du
Congo avec
son Armée Populaire de Libération, et Lubumbashi (Elisabethville) avec
Tshombe
sans négliger la dissidence de Jason Sendwe au Nord Katanga.
août 1961 : mise en place du gouvernement Cyrille Adoula. Ce
gouvernement,
des plus responsables, tente malgré l'inexpérience de ses membres de
mettre en
place un État de droit mais doit faire face au problème katangais et
aux
troubles provinciaux.
décembre 1962 : fin de la sécession katangaise.
janvier 1964 : début de l'insurrection muleliste.
30 juin 1964 : fin de la première législature congolaise. Adoula se
retire de
la scène politique "dans le souci de créer un précédant conforme aux
meilleurs traditions de démocratie."
juillet 1964-août 1964 : Moïse Tshombe remporte les élections et entame
à
l'aide de ses "gendarmes katangais" la pacification du pays agité par
des guerres
civiles, avec l'appui de la communauté internationale et l'aide de
troupes
américain-belges. Les rebellions avancent sur deux fronts. Dans le
Kwilu et le
Bandundu, Pierre Muleta dirige un mouvement marxiste-léniniste-maoïste
; à
Bukavu et à Kisangani, Christophe Gbenye et Gaston Soumialot dirigent
un mouvement
d'obédience lumumbiste.
La Constitution de Luluabourg (Kananga), remplace, comme prévu, la Loi
fondamentale. Elle est contresignée par J. Kasa-Vubu, président de la
République,
Moïse Tshombe, Premier ministre, Godefroid Munongo, ministre de
l'Intérieur et
Léon Mamboleo, ministre de la Justice. Grâce à cette constitution
particulièrement bien élaborée (les articles 26 et 27 encouragent
l'_expression des
libertés publiques ; l'article 28 défend les droits d'association
culturelle,
syndicale et politique ; l'article 30 stipule que les partis doivent
respecter les
principes de la souveraineté nationale, de la démocratie et les lois de
la
République.), des 50 partis politiques présents en 1960, il n'en reste
que trois de
stature nationale : le Rassemblement Démocratique Congolais, de Victor
Nendaka ; la Convention Nationale Congolaise, de Moïse Tshombe et le
Mouvement
National Congolais, de la tendance Lumumbiste.
Le colonel Mobutu est nommé à la tête de l'Armée Nationale Congolaise.
Il faut souligner ici que pour d'obscures raisons, le président
Kasa-vubu
considère le cabinet Tshombe comme transitoire, devant s'effacer lors
de l'entrée
en vigueur de la Constitution de Luluabourg alors que ce dernier
remporta
nettement les élections. Malgré l'extrême popularité de Moïse Tshombe,
la
méfiance de la classe politique à son endroit date de la sécession
Katangaise,
initiée par certains milieux belges.
septembre 1965 : début du drame congolais. Les Chambres prient Tshombe
de
démissionner (un acte relevant de l'immaturité politique des
parlementaires).
Devant le refus de ce dernier, le président Kasa-Vubu le révoque et
soutient
Evariste Kimba, ancien ministre des Affaires Étrangères du Katanga,
dont le
gouvernement est désavoué deux fois par les Chambres les 13 et 14
octobre1965.
25 novembre 1965 : Coup d'état du colonel Joseph-Désiré Mobutu avec
l'appui
des Etats-Unis. Le colonel Mulamba est désigné Premier ministre. Pour
le
colonel Mobutu, ce coup de force est justifié par "le désordre créé par
des
politiciens irresponsables". Les Chambres réunies avalisent la prise de
pouvoir.
Un fait important doit être porté à l'attention du lecteur : cette
année-là,
lors du vote annuel pour l'admission de la Chine de Pékin aux Nations
Unies,
le ministre des Affaires étrangères Cléophas Kamitatu demanda à son
ambassadeur
aux Nations Unies de s'absenter plutôt que de voter avec le bloc
occidental
contre la Chine populaire. Il faut voir dans cet événement, méconnu, la
raison
du coup d'état du colonel Mobutu. En effet, Kamitatu était un ancien
compagnon
de Pierre Mulele au Parti Solidaire Africain. Ce dernier, ancien
ministre de
l'Education nationale du gouvernement Lumumba, prit la tête de la
rébellion
prochinoise du Kwilu. Kamitatu n'avait quitté son vieux compagnon que,
semble-t-il, pour des désaccords méthodologiques, avant de rejoindre
Kinshasa et de
s'inscrire dans le jeu démocratique. Etant donné l'ampleur de la
rébellion
muleliste, les Américains ont vite fait le rapprochement entre la
décision de
Kamitatu et un basculement du Congo dans le giron de la Chine
populaire. Pour parer
à toute éventualité, ils ont installé le colonel Mobutu au pouvoir,
avec
toutes les conséquences que l'on sait.
Le Parlement se ralliera à Mobutu ; les Américains et le gouvernement
belge
Harmel-Spinoy s'empressent de reconnaître le nouveau dictateur. On
assiste
alors à une reprise néo-coloniale du Congo : poursuite de la politique
domaniale,
monopole d'Etat, concessions, répression...
Tshombe est condamné à mort par contumace, Kamitatu est arrêté (la
preuve) le
1 juin 1966, jour de la pendaison des "conjurés" de la Pentecôte :
Evariste
Kimba, Emmanuel Bamba, Jérôme Anany et Alexandre Mahamba.
juin 1966 : phase critique de la congolisation : la loi Bakajika
précise que
"le sol et le sous-sol appartiennent à l'état congolais." C'est le
point de
départ de la méfiance chronique des investisseurs étrangers au Congo,
et en
particulier les sociétés minières et agricoles qui commencent une
politique de
dissimulation des profits.
janvier 1967 : le colonel Mobutu décrète le transfert à l'état
congolais des
avoirs de l'Union Minière du Haut Katanga. Les entreprises occidentales
gèlent
tous les projets d'investissement et de renouvellement des
infrastructures.
Il s'agit désormais d'exploiter ce qui peut encore l'être, jusqu'à
usure
complète des outils de production.
A cette date les autorités congolaises comptent sur le règlement du
contentieux belgo-congolais pour obtenir des moyens d'action
supplémentaires mais elles
n'ont pas les compétence nécessaires pour réorienter la production
nationale
vers la satisfaction des besoins intérieurs.
Le soutien occidental à Mobutu est dicté alors par deux impératif. Le
premier
consiste à exploiter les ressources dans l'esprit de la colonisation
avec la
collaboration d'un régime fort et en faisant l'économie du personnel
colonial;
le deuxième de maintenir un rempart au communisme au plus fort de la
guerre
froide (ce télégramme...). Le colonel Mobutu ne retiendra d'ailleurs
que cet
aspect des choses.
17 avril 1967 : création du Mouvement Populaire de la Révolution.
A partir de cette date, les indicateurs socio-économiques se redressent
; la
présence néo-coloniale prédomine encore dans tous les secteurs
d'activité. Les
dirigeants congolais comprennent vite que les structures de production
sont
essentiellement destinées à l'approvisionnement de la métropole et,
plutôt que
de chercher à développer les instruments d'une autonomie en intégrant
ce
facteur dans leurs plans de développement ; ils vont tenter de
s'approprier des
outils dont ils n'ont absolument pas la maîtrise. Entre 1973 et 1975,
la
zaïrianisation sera le point culminant de cette attitude, pendant que
le régime
fascisant enrégimente les masses dans des structures corporatistes et
paramilitaires
très éloignées de l'idéal démocratique.
20 mai 1967 : promulgation du Manifeste de la N'sele.
24 juin 1967 : Constitution de la IIè République qui muselle
définitivement
la démocratie (article 46).
8 octobre 1968 : exécution de Pierre Mulele, réduction de l'Armée
Populaire
de Libération et des gendarmes katangais résiduels.
4 juin 1969 : manifestation estudiantines dénonçant le totalitarisme
des
institutions, la charge de l'armée fait de nombreuses victimes.
27 octobre 1971 : révision constitutionnelle, la République
Démocratique du
Congo devient Zaïre.
11 août 1974 : révision constitutionnelle, le parlement, dont le rôle
était
insignifiant, devient chambre d'homologation, institutionnalisation du
MPR.
A partir de 1975, la dégradation du tissu économique est irréversible
et les
mesures correctives resteront sans effets. Cette période
antidémocratique
étant bien connue - caractérisée par le népotisme, le clientélisme, la
corruption,
l'insécurité des biens et des personnes, l'absence d'esprit civique et
patriotique, le déni du droit, la torture, l'assassinat politique comme
mode de
gouvernement etc. - il convient de passer en revue les événements qui
conduisent
au 17 mai 1990.
17 janvier 1988 : un meeting de l'Union pour la Démocratie et le
Progrès
Social tenu dans la commune de Kasa-Vubu marque le début du processus
de
démocratisation. Arrestations et assassinats d'étudiants de l'Institut
Pédagogique
National de Kinshasa.
mai 1988 : lors du congrès du MPR, les populations réclament la
dissociation
du Parti et de l'Etat.
février-avril 1990 : consultations populaires nationales (la même
réponse
qu'en 1957 sous la colonisation), 6000 mémorandum sont adressés aux
dirigeants.
24 avril 1990 : sous la pression populaire ;
- suppression du rôle dirigeant du MPR, dissociation du Parti et de
l'Etat.
- rétablissement des pouvoirs traditionnels.
- dépolitisation de la Fonction publique, de l'administration, de
l'armée et
des forces de sécurité.
- pluralisme syndical.
- désignation d'un Premier ministre et formation d'un gouvernement de
transition.
- création d'une commission constitutionnelle chargée d'élaborer les
institutions de la IIIè République.
- définition du régime légal des partis politiques.
3 mai 1990 : rejet par le pouvoir de l'investiture parlementaire du
gouvernement Lunda Bululu.
11-12 mai 1990 : événements non-élucidés du campus de Lubumbashi, des
étudiants sont assassinés par un commando.
l'UDPS rejette la constitution de 1967, réaménagée plusieurs fois au
gré de
la dictature et propose :
- la convocation d'une conférence nationale.
- l'élaboration d'un projet de constitution.
- l'organisation d'un référendum constitutionnel.
- l'organisation d'élections locales, municipales, législatives et
présidentielles.
18 janvier 1991 : reconnaissance des partis politiques par le pouvoir
en
place. (Il faut noter ici que le parti de Laurent-Désiré Kabila est
rejeté pour
n'avoir pas son siège au Zaïre...)
mars 1991 : 66 partis politiques reconnus dont une forte proportion de
satellites du MPR. Mobutu établi la conférence constitutionnelle sous
le
gouvernement Mulumba Lukoji.
avril 1991 : Mobutu accepte le principe d'une conférence nationale sous
la
pression des principaux partis, l'UDPS, l'UFERI, le PDSC, le PALU etc.
1992-1996: tenue de la Conférence Nationale Souveraine ; adoption des
dispositions régissant la période de transition ; publication des
résolutions de la
Conférence ; institution du Haut Conseil de la République ;
établissement d'un
calendrier électoral.
17 mai 1997 : autoproclamation du chef de l'ADFL, Laurent-Désiré
Kabila,
comme "président de la République Démocratique du Congo" interdiction
des partis
politiques.
16 janvier 2001, Assassinat de Laurent Désiré Kabila
22 juillet 2002, Alphonse Kasongo est elu president national de la
diaspora
Congolaise aux Etats-Unis.
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